La TCC ? Qu'est-ce que c'est ?
" Les thérapies comportementales et cognitives sont des prises en charge de la souffrance psychique reposant sur une méthodologie directement issue de la méthode expérimentale appliquée au cas particulier d'une personne. Maintenant, largement connues tant du grand public que des professions de la santé, elles sont préconisées dans le traitement de troubles psychologiques variés. Plus que les techniques qu'elles emploient, elles ont l'avantage de proposer une modélisation du fonctionnement humain basée sur les théories de l'apprentissage. Ainsi, le postulat de base des TCC considère un comportement inadapté [par exemple une phobie] comme la résultante d'appren-tissages liés à des expériences antérieures survenues dans des situations similaires, puis maintenus par les contingences de l'environnement.
La thérapie visera donc, par un nouvel apprentissage, à remplacer le comporte-ment inadapté par un comportement plus adapté correspondant à ce que souhaite le patient. Le thérapeute définit avec le patient les buts à atteindre et favorise ce nouvel apprentissage en construisant une stratégie thérapeutique adaptée.
Que les thérapies cognitives et comporte-mentales (TCC) s’adressent aux adultes ou aux enfants, la communauté scientifique reconnaît non seulement leur efficacité supérieure dans la gestion de nombreux troubles psychiatriques mais aussi recom-mande leur mise en œuvre pour faire face à bon nombre de situations cliniques.
Rappelons que les TCC, ne résolvent pas miraculeusement tous les problèmes, mais qu’elles sont avant tout issues d'une approche transdiagnostique que le théra-peute a pu mener. Cela va lui permettre de proposer les outils les plus adaptés au regard des différents objectifs définis avec à son patient dans le cadre de la relation thérapeutique en vue d’améliorer sa qualité de vie. " AFTCC.org
Et le LI (ICV) ?
" La thérapie de l’Intégration du cycle de la vie (ICV) a été développée au début des années 2000 et a deux axes de travail. Le premier consiste à permettre l’intégration d’un événement traumatique spécifique (ex. un décès, une maladie, une agression, un accident de la route, etc). Le second consiste en un travail de fond permettant à la personne d’intégrer son histoire de vie dans sa globalité et par là même à se sentir en sécurité à l’intérieur d’elle-même. Nous n’avons pas besoin de vivre de « gros » traumatismes pour nous sentir en insécurité à l’intérieur de nous-mêmes ; la répétition de « petits » traumatismes produit également cet effet. " AFICV.com